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Reportage « Une bergerie cinq étoiles pour mes brebis »

À Gendron, en Belgique, Aurélien Schram a aménagé un bâtiment ancien pour le rendre pratique et apporter du confort à son troupeau.

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«Je souhaitais travailler dans un bâtiment fonctionctionnel dès le départ », déclare Aurélien Schram, à la tête de 140 brebis à Gendron, en Belgique. Bien qu’ayant des idées assez précises sur l’agencement de l’ancienne stabulation qu’il vient de prendre en location, il contacte François Claine, le vétérinaire de l’Arsia (1), pour effectuer un diagnostic d’ambiance rigoureux.

Ainsi, les entrées et les sorties d’air, l’exposition du bâtiment…, tout a été mesuré et analysé par l’expert. Les points critiques, comme un flux d’air trop « vif », ont été identifiés.

« Une partie des fenêtres était cassée et représentait une des causes d’inconfort », explique François Claine. Aurélien a posé des plaques en Plexiglas sur celles (treize) situées sur le long pan nord-est. Ce dispositif laisse seulement passer l’air en partie basse sur une dizaine de centimètres de hauteur. Le vent pénètre par dessous et sa course est ralentie par le rebord intérieur de la fenêtre, qui remonte de quelques centimètres. « Cela évite aux animaux, installés sur l’aire paillée à l’aplomb du mur, de recevoir un courant d’air froid sur le dos », souligne le vétérinaire. Sur le pan opposé, les ouvertures en partie haute ont été aménagées de manière à créer un flux de part et d’autre de la bergerie. Sur les pignons, les portes vieillissantes ont retrouvé une jeunesse. Aurélien Schram a cloué de nouvelles planches de manière à condamner toutes les entrées d’air parasites.

Une litière sèche

Sur les aires paillées, les brebis sont réparties de façon homogène. Aucune odeur d’ammoniac n’est perceptible.

« Nous veillons à ce que nos propositions soient logistiquement et financièrement réalisables », insiste François Claine. La ventilation naturelle, lorsque l’orientation le permet, est toujours privilégiée. « C’est également une garantie pour une aire paillée saine. Plus le paillage est sec et moins les agents pathogènes ont de chance de se développer », assure-t-il.

Marie-France Malterre

(1) Association qui encadre les éleveurs en Belgique pour la réalisation de leurs obligations et besoins en matière d’identification et de santé animales.

 

 

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